6 mai 2018

Bantutalk: La lutte de Josue Comoe

Mboté mes bénés!

J'espère que vous allez bien je vous retrouve aujourd'hui pour un article artistique une nouvelle fois après "Black dolls la collection  Deborah Neff" c'est à présent à "La lutte" du  plasticien/mannequin Josué Comoé que cet article sera consacré...j'enchaîne, j'enchaîne, j'enchaîne...
C'était l'une de mes résolutions de 2018 consacrer plus de temps à la culture à l'art j'aime ressentir des émotions en entrant dans un musée une galerie m'attarder sur des objets des peintures des mots je suis très sensible au rendu visuel et c'est avec plaisir que je compte faire de cette année mon année artistique et partager avec vous mes coups de cœur

Mon périple m'a conduit à l'espace 33 il y a une semaine ou a été exposé l'oeuvre de Josue Comoe "La lutte".
C'est un mot fort, mais tout aussi fort que la force qui se dégage de l'œuvre de l'artiste.
Josue Comoe est un jeune peintre d'ascendance Ivoiro-Ghanéenne en premier lieu mannequin c'est vers un autre art que celui-ci semble avoir trouvé son exutoire, son plaisir, la peinture.
En entrant dans la pièce ou était exposée les premiers tableaux j'ai tout de suite était captivée par le portrait de cette femme noire sur fond bleu nuit.


Un visage d'ébène parfait aux pommettes highlightés c'est le mot que j'ai dit à ma copine "le peintre lui à fait le highlight....oui oui en mode fenty beauty"!
Highlight , Lumière, Mise en lumière
Je pense que c'est ce qui décrit au mieux l'œuvre de cet artiste qui nous as expliqués sa volonté de mettre en lumière des minorités, de porter un regard neuf lumineux et sans arrière pensée négative sur des catégories d'individus, sensiblement la femme noire, les albinos.
Tout en dépassant cette catégorisation facile du je suis noir tout ce que je fait ne peut qu'être catégorisé comme étant un art noir qui ne peut toucher que les noirs.
Mais s'érige plutôt comme un miroir de ceux et celles qu'on ne voit pas et qu'il met en lumière pour qu'ils soient vu non pas simplement par ceux et celles qui leurs ressemblent mais par tous c'est comme cela que je l'ai ressentie et cette perspective m'a touchée.


Car c'est vrai que pour moi l'art ne doit pas être quelque chose d'inaccessible, et encore moins d'insaisissable or il y a toute cette problématique autour de la représentation.
Les jeunes issus des minorités très souvent ont cette image de l'art pictural comme étant "un truc de blanc, un truc de bourge un truc de bolosse, une perte de temps".
Trop habitués à voir la Joconde ils ne s'y retrouvent pas, n'y voit pas leur compte et ne s'impliquent pas or lorsque ce sont d'autres visages, notamment ceux des minorités c'est tout un pan, de la société qui est mise en lumière et également un jeunesse qui trop dénigrée, dénigre par automatisme quelque chose où elle ne trouve pas son compte, quelque chose qu'elle ne connaît pas.


 Or plus il y a d'artistes qui se mettent à illustrer des points de vues différents des composites de l'humanité, plus l'art devient accessible à tous, un brassage des artistes, permets un brassage du public et l'art acquiert ainsi cette dimension d'universalité qui est censée même être son essence.

So, pour ceux et celles qui souhaiteraient voir d'autres réalisations de ce jeune artiste voici son compte instagram
"comoe_josue"

Pour reprendre notre vielle tradition c'est en musique qu'on se séparent mes bénés et ce seras avec "Makolongulu" de BM

Bisous sucrés,
Love Euloria



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